« Blanche-Neige », le remake désastreux qui fait trembler Disney diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Titre exacte donné par le journal était: « Blanche-Neige », le remake désastreux qui fait trembler Disney
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Depuis plusieurs années maintenant, Disney revisite son catalogue avec des versions en prises de vues réelles de ses classiques animés. On imagine que la stratégie derrière ces remakes live, qui ne s’impose vraiment pas sur un strict plan artistique, vise la séduction d’une nouvelle génération de spectateurs avec, à la clé, quelques (centaines de) millions de dollars de plus à engranger au box-office.
À l’arrivée, pour paraphraser feu Pierre Desproges à propos de la masturbation avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat et, depuis le début de ce mitraillage, une brochette de longs-métrages au mieux oubliables, comme Le Livre de la jungle (2016), Cruella (2021) ou La Petite Sirène (2022)… même si, dans le cas de ce dernier, certains avis favorables se sont exprimés, y compris au Point !
Un film qui revient de loin
Aujourd’hui, c’est au tour du remake de Blanche-Neige et les sept nains, classique parmi les classiques sorti en 1937, d’offrir sa proposition de réactualisation. Le film revient de loin : projet annoncé dès 2016, réalisateur engagé en 2019, moult retards dus au Covid-19, puis tournage, enfin, en 2022…
À LIRE AUSSI 100 ans de Disney : « Blanche-Neige et les sept nains », le film auquel personne ne croyaitDepuis, c’est encore pire : sortie repoussée d’un an à cause de la grève des acteurs en 2023, polémiques diverses liées au concept du film… De longs mois avant sa sortie, Blanche-Neige, que personne n’avait encore vu, a été taxé de « woke » à cause de son casting inclusif, des sept nains virés du titre et représentés par des images de synthèse, ou encore de son actrice principale d’origine colombienne, Rachel Zegler, dont la peau serait insuffisamment blanche pour certains internautes – controverse rappelant la vague de haine qui s’était abattue sur la comédienne afro-américaine Halle Bailey pour le remake de La Petite Sirène…
Dans le rôle de la méchante reine, l’actrice israélienne Gal Gadot n’a pas non plus échappé à la polémique douteuse pour avoir simplement exprimé son soutien, sur les réseaux sociaux, aux victimes des pogroms perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023.
Bref, le film, initialement une affaire sûre, est devenu aux yeux de Disney une véritable patate chaude et, le 15 mars dernier, à Los Angeles, le studio a décidé de faire profil bas en organisant une avant-première inhabituellement discrète, sans journalistes sur le tapis rouge pour poser des questions aux deux principales actrices. Lesquelles avaient fait ces derniers mois des déclarations pour le moins divergentes sur le conflit israélo-palestinien. Ambiance…
Décors en carton et petits oiseaux en 3D
En France, Disney marche également sur des œufs et le film a été présenté à la presse… moins de 24 heures avant sa sortie, avec, en bonus, un embargo critique jusqu’à 6 heures ce matin du 19 mars. Du jamais-vu ! Maintenant que nous avons enfin pu voir l’objet du scandale, tâchons de le juger simplement sur le résultat, rien que le résultat. Ce nouveau Blanche-Neige débute (et se termine) avec un hérisson tout mignon qui se love sur un grimoire, affichant un sourire béat. Les pages en animation se tournent et le film live prend le relais. Pourquoi pas ?
Sauf que patatras, nous voilà propulsés dans un parc Disney kitsch, avec des figurants-danseurs-chanteurs habillés de tuniques colorées, impeccablement repassées, qui poussent des contre-ut à fendre l’âme. On découvre bientôt la gentille Blanche-Neige avec son gentil papa roi et sa gentille maman reine. Il y a des oiseaux et des écureuils qui font coucou à la caméra et tout le monde est heureux, mais la gentille reine meurt et est remplacée par une méchante belle-mère qui fait exécuter le papa.
Le film reprend dans la foulée les grandes lignes du dessin animé (le miroir magique, Blanche-Neige qui trouve refuge dans la maison des sept nains, la sorcière et la pomme, le baiser salvateur…), mais, contre toute attente, Blanche-Neige fait encore le ménage et le gentil voleur Jonathan réveille toujours la belle endormie d’un chaste baiser, sans son consentement. On est donc loin de la déconstruction woke annoncée par les détracteurs, et c’est une bonne surprise.
Mais elle est, hélas, de courte durée au vu de l’incapacité du réalisateur, Marc Webb (le « yes man » des deux films Spider-Man période Andrew Garfield), de nous faire ressentir la moindre émotion : ni drôle, ni émouvant, ni même effrayant, Blanche-Neige ne fonctionne jamais, tout le contraire de Blanche-Neige et le chasseur, excellente variation heroic fantasy de 2012 avec Charlize Theron et Kristen Stewart.
Scénario paresseux, musique agressive…
Malgré le budget pharaonique (on parle de plus de 200 millions de dollars), le film sonne faux et, pire encore au vu de son enveloppe, il fait cheap avec ses 25 figurants qui braillent en tournant autour de la caméra et ses quatre décors en carton (le château, la maison des nains, la forêt et la mine). Sans oublier une mise en scène de téléfilm, où Webb se contente de mettre ses acteurs au milieu du cadre (parfait pour le streaming)… Même si, de temps à autre, un mouvement de grue ou un plan au drone tentent de donner le change.
On le sait depuis le Dumbo signé Tim Burton : la clé de la réussite d’une telle entreprise, c’est le talent de son metteur en scène, sa vision. Et Marc Webb en est, hélas, cruellement dépourvu. Adieu la beauté, la violence, la poésie sauvage du chef-d’œuvre de 1937. Place à un divertissement familial, un produit aseptisé, lisse et pasteurisé. Ici, le scénario paresseux est signé Erin Cressida Wilson, qui, au début du siècle, avait pourtant écrit le sublime La Secrétaire.
La musique agresse les tympans, les paroles des chansons sont aussi mièvres qu’indigentes, les acteurs et les figurants semblent peu concernés, les effets spéciaux en toc sont d’une rare laideur et il est impossible de s’attacher aux nains en 3D, créatures à gros nez complètement ratées.
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Rescapée du naufrage, Gal Gadot sauve l’honneur et campe heureusement une méchante reine aussi spectaculaire que réjouissante. Quand elle parle à son miroir, manipule Blanche-Neige ou se métamorphose en vieille sorcière, l’âme de Walt Disney reprend miraculeusement vie. La comédienne cabotine, certes, mais elle semble prendre un réel plaisir à cette aventure. Elle est bien la seule, à l’écran comme dans la salle…
Blanche-Neige, de Marc Webb. En salle.
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