« Liszt était une véritable rock star ! » annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Titre exacte donné par le journal était: « Liszt était une véritable rock star ! »
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Pour un pianiste, Franz Liszt n’est pas n’importe quel compositeur, mais une figure écrasante, le virtuose absolu qui inventa la forme moderne du récital, le génie qui composa des pièces qui comptent parmi les plus difficiles du répertoire. Comment aborder ce géant ? Par le fil biographique, répond le pianiste Tanguy de Williencourt, qui consacre album (chez Mirare) et récital (salle Cortot le 2 décembre) aux Muses du beau Hongrois.
« Je voulais inviter à découvrir le mythe sous un autre angle, explique-t-il. Il faut se souvenir qu’à l’époque, Liszt était une véritable rock star, il suscitait une fascination fétichiste chez les femmes qui conservaient ses mèches de cheveux, s’évanouissaient sur son passage… et sa vie sentimentale se lit avec clarté dans ses œuvres. Je l’ai compris en lisant la formidable biographie de Guy de Pourtalès. »
Tout commence avec Marie d’Agoult, célèbre comtesse et femme de lettres (elle écrit sous le pseudonyme de Daniel Stern) qui est mariée lorsqu’elle entame sa liaison avec le pianiste de six ans son cadet. « Liszt compose les Années de pèlerinage après son escapade idyllique dans les Alpes suisses dans la première phase de ses amours avec Marie d’Agoult, explique Tanguy de Williencourt en déroulant le programme de son disque. On y ressent une fascination pour les paysages, un lien fort avec la nature. » De l’union avec Marie d’Agoult naîtront trois enfants dont Cosima, future épouse de Richard Wagner…
Une autre femme importante de la vie de Liszt s’appelle Carolyne de Sayn-Wittgenstein « qui le pousse à arrêter son activité de concertiste pour se consacrer à la composition. Sur son impulsion, il écrit ses grands chefs-d’œuvre et notamment sa Sonate en si mineur qui est son œuvre la plus ambitieuse pour le piano. C’était une femme passionnante, une philosophe, une mystique qui étudiait la Bible… Je voulais d’ailleurs aller petit à petit vers la dimension mystique de Liszt, en jouant notamment la Bénédiction de Dieu dans la solitude, l’une de ses plus belles œuvres, qu’on entend peu. Il y a aussi l’Impromptu nocturne, une œuvre tardive avec des harmonies étranges, plus épurées, dédiée à la baronne Olga von Meyendorff, sa dernière compagne. Il était devenu abbé et avait reçu les ordres mineurs mais continuait à avoir une vie amoureuse. »
Le sens du récit
À l’entendre ainsi disserter sur Liszt et ses femmes, on sent chez Tanguy de Williencourt un tempérament de conteur. Une double nature pour ce trentenaire féru de cinéma qui aime particulièrement Stanley Kubrick et Luchino Visconti, eux-mêmes immenses mélomanes et maîtres de l’utilisation de la musique classique à l’écran. « Je n’ai pas envie d’être le pianiste qui arrive, qui repart sans dire un mot, drapé dans son sérieux, explique-t-il. J’aime parler au fur et à mesure du concert, donner des clés d’écoute. On ne connaît souvent que quelques œuvres phares, et on a besoin d’être accompagné pour découvrir davantage. »
Dans l’un de ses disques précédents, avec Théotime Langlois de Swarte au violon, il recréait la soirée musicale du 1er juillet 1907 à l’hôtel Ritz, sur invitation de Marcel Proust. Au programme, Couperin, Reynaldo Hahn, Chopin et Wagner… un « concert retrouvé » pour capter quelque chose de l’atmosphère, du goût d’une époque et de la profondeur d’un artiste, – « de la même façon, j’aime comprendre les filiations qui existent entre les compositeurs. Liszt me fascine car il est à la charnière entre le style classique et le postromantisme. Il est né en 1811, mort en 1886… Il a vraiment traversé le XIXe siècle, et ses dernières œuvres paraissent déjà atonales, elles annoncent Schoenberg ».
Attiré par la direction d’orchestre – il sera bientôt l’assistant de Simone Young à l’Opéra de Paris pour Don Carlo –, Tanguy de Williencourt avoue un grand modèle : Daniel Barenboïm. « Il me fascine, c’est un artiste complet, capable de toucher à tout, un humaniste… J’aime sa vision cosmologique de la musique. » Logique pour un artiste qui, tel un personnage de Caspar David Friedrich, fréquente la haute montagne à ses (rares) heures perdues. Après avoir gravi l’Aconcagua (Argentine) l’an dernier, Tanguy de Williencourt a désormais pour objectif l’Himalaya… suivi – espère-t-il – de ce qui est sans doute l’Himalaya du pianiste : une intégrale Beethoven.
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Récital Muses par Tanguy de Williencourt, salle Cortot, le 2 décembre à 20 heures.
Muses – Franz Liszt, Mirare, 20 euros.
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