Les urnes ont parlé. Les adhérents des Écologistes étaient appelés à désigner leur candidat pour les prochaines élections municipales de 2026 à Paris lors d’une primaire du parti par un vote électronique ce dimanche 23 mars. Arrivé en tête du premier tour avec 48 % des voix, David Belliard est parvenu à maintenir son statut de favori en s’imposant face à Anne-Claire Boux avec 52,6 % des suffrages, rapporte Le Parisien.

Alors qu’ils étaient quatre sur la ligne de départ la semaine passée, l’actuel adjoint aux transports à la mairie de Paris affrontait l’adjointe à la santé, qui était parvenue à rallier derrière elle les deux candidates malheureuses du premier tour. Fatoumata Koné et Aminata Niakaté n’étaient en effet pas parvenues à se hisser au deuxième tour de la primaire, la patronne des élus écologistes au Conseil de Paris et la porte-parole du parti n’ayant réuni respectivement que 15 % et 10 % des voix des adhérents. Le rassemblement des trois autres candidates du premier tour aurait pu laisser craindre d’un point de vue arithmétique une défaite de l’adjoint en charge des Transports, mais cette dernière n’a finalement pas eu lieu.

Déjà candidat des Écologistes en 2020

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Alors qu’Anne Hidalgo a d’ores et déjà indiqué qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat à la tête de la mairie de Paris, David Belliard entend bien cette fois-ci faire la différence. Déjà candidat pour les Écologistes lors des élections municipales de 2020, David Belliard avait finalement décidé de se rallier à Anne Hidalgo à l’issue du premier tour après avoir recueilli 10,79 % des suffrages.

Aujourd’hui âgé de 46 ans et élu au Conseil de Paris depuis 2014, l’élu écologiste a joué la carte de l’expérience pour tenter de faire la différence. Transformation de la voirie, création de quelque 200 kilomètres de nouvelles pistes cyclables ou mise en place de près de 300 rues piétonnisées aux abords des écoles, David Belliard n’a pas manqué de mettre en avant et à son crédit les dernières transformations à Paris en matière d’écologie lors de la campagne de l’entre-deux tours. « Face à la droite, nous avons besoin d’une écologie de combat et le combat, cela fait dix ans que je le mène », avait-il ainsi déclaré, rapporte Le Monde.