Le 25 avril a marqué le 20e anniversaire de la Journée nationale de l’ADN, qui a été approuvée pour la première fois par le Congrès en 2003 pour célébrer la découverte de l’ADN et l’achèvement du projet du génome humain.
La date choisie est significative dans l’histoire de l’ADN.
A cette date de 1953, trois articles sont publiés dans la revue Nature sur la structure de l’ADN.
Cette connaissance structurelle ouvrirait la porte à la découverte du fonctionnement et de la copie de l’ADN.
C’est un moment de l’histoire qui compte parmi les réalisations les plus remarquables de notre espèce.
Cette découverte a valu le prix Nobel. Des noms comme Watson, Crick, Franklin et Wilkins figurent dans tous les manuels de biologie.
Si vous voulez vous plonger dans une partie de l’histoire controversée entourant la découverte de la structure de l’ADN, recherchez sur Google le titre « Ce que Rosalind Franklin a vraiment contribué à la découverte de la structure de l’ADN ».
Cet article a été publié dans Nature le 25 avril.
Il revient sur les événements qui ont conduit à la célèbre publication.
L’acide désoxyribonucléique, le nom tordu de l’ADN, est connu de presque tout le monde aujourd’hui.
Les détails scientifiques de la molécule peuvent échapper à la plupart, mais ses bases sont connues et sa puissance est connue.
L’ADN peut vous parler de vos ancêtres et de vos maladies, vous envoyer en prison ou vous libérer de prison et même vous faire savoir « qui » est le papa lors de ces talk-shows du matin.
C’est le gardien des archives de l’histoire évolutive de la vie sur Terre, la diseuse de bonne aventure du futur et la clé pour résoudre tous les mystères restants de la biologie.
Je demande à des étudiants d’extraire leur ADN de leurs cellules de joue chaque année; pour la plupart, c’est la première fois qu’ils le voient.
Cela pourrait être plus impressionnant, et la plupart le décrivent comme ressemblant à de la morve. Pourtant, ce tas d’ADN visqueux de couleur mucus contient le code pour reconstruire une autre copie exacte de l’étudiant qui le détient. Dans cette fameuse double hélice se trouvent toutes les histoires de vie détaillées sur notre planète.
L’histoire de l’ADN a connu une croissance exponentielle au cours des 70 années écoulées depuis les publications sur sa structure.
Nous vivons désormais à une époque où nous pouvons percer tous les mystères et même modifier le code à notre guise, limité par l’imagination du chercheur.
Nous avons compris la structure dans les années 50, déchiffré le code de la vie dans les années 60 et l’avons modifié avec une précision croissante depuis les années 70.
Ce que nous savons aujourd’hui est stupéfiant et continue de croître à une vitesse fulgurante.
Le séquençage du premier génome entier d’un être humain n’a pas eu lieu avant 2003, et il a fallu plus d’une décennie pour le terminer et coûter environ 2,7 milliards de dollars.
Aujourd’hui, vous pouvez exécuter un génome humain entier en moins d’une journée et bien en dessous de la barre des 1 000 dollars. Notre capacité à contrôler le code et même à créer synthétiquement du code original devient chaque année plus simple, plus précise et moins chère.
Les possibilités sont infinies et l’édition de gènes est sans aucun doute l’outil le plus puissant de notre espèce.
C’est à nous d’utiliser ce pouvoir au profit de la vie sur notre planète et d’éviter de prendre l’autre chemin.
J’espère voir le 100e anniversaire de ces célèbres publications en avril 1953.
Je ne peux qu’imaginer ce que 30 autres années de recherche et de découverte sur l’ADN produiront.
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